« Okun » signifie « corde » en Yoruba, la langue pratiquée dans la Santería, la religion Afro-Cubaine.
La « corde » qui relie les choses ; celles de la guitare jazz du parisien coloriste Aurélien Bouly qui relient la batterie innovante de Lester Alonso Vasquez. Une fusion singulière servie par une équipe franco-cubaine survoltée.
La « corde » qui relie les hommes au divin; plongée mystique dans les rythmes sacrés des tambours batá qui appellent les Orichás, divinités afro-cubaines.
La « corde » qui relie le jazz et les rythmes cubains est ici un fil d’histoires fantasmées : Django Reinhardt en plein milieu d’un carnaval à Santiago, Horace Silver dirigeant une Charanga, Wes Montgomery guitariste d’un conjuto de Mambo jouant jusqu’au matin dans un casino de la Havane… Les quais de Seine ont une couleur de Malecon, Paris s’embrase, s’enivre, peut-être se débauche, mais surtout improvise..